La échelle hexatonique, aussi connue sous le nom de échelle en tons entiers, se construit avec une séquence répétitive de tons : ton – ton – ton – ton – ton – ton. Cette appellation de « échelle en tons entiers » est assez évidente, n’est-ce pas ? En effet, chaque note est séparée de la suivante par un intervalle d’un ton. Il est également intéressant de noter que cette échelle contient 6 notes, d’où le préfixe « hexa ».
Examinons de plus près la échelle hexatonique en sol, en suivant cette séquence (et observez bien les degrés indiqués au-dessus des notes) :
Structure de la Échelle Hexatonique en G :
C’est fascinant, mais vous vous demandez sûrement à quoi sert cette échelle et comment l’utiliser. Alors, allons plus loin :
Comment Utiliser la Échelle en Tons Entiers
La échelle en tons entiers peut s’appliquer sur des accords dominants. Pour ce faire, jouez simplement l’hexatonique correspondant à la dominante en question. Par exemple, dans une progression Am7 | G7 | C, nous pouvons utiliser la échelle hexatonique en sol sur le G7.
Il est bon de savoir que la échelle hexatonique n’est pas aussi couramment utilisée que les échelles diminuée, mineure harmonique ou mineure mélodique. Elle a un son particulier, moins conventionnel, et certains musiciens la préfèrent tandis que d’autres la délaissent. À vous de décider quand elle est pertinente à utiliser. Un conseil : essayez cette échelle sur des dominantes altérées. Pourquoi ?
Comme nous l’avons vu, la échelle hexatonique inclut une quarte et une quinte augmentées, ainsi qu’une septième mineure. La dominante V7 possède déjà une septième mineure, donc l’hexatonique ajoute deux altérations (la quarte et la quinte augmentées). Si la dominante comporte déjà une de ces altérations, l’hexatonique s’harmonise encore mieux. Voilà la clé !
Dans notre prochaine discussion, nous explorerons davantage la échelle hexatonique et la mettrons en relation avec un mode particulier. À ne pas manquer !
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